Pattes d’éph, cols pelles à tartes, brushings laqués et grosses lunettes sont au rendez-vous de la onzième réalisation de François Ozon.
L’histoire:
En 1977, dans une  province de la bourgeoisie  française, Suzanne Pujol est l’épouse popote  et soumise d’un riche  industriel Robert Pujol. Il dirige son usine de  parapluies d’une main de  fer et s’avère aussi désagréable et despote  avec ses ouvriers qu’avec  ses enfants et sa femme, qu’il prend pour une  potiche. À la suite d’une  grève et d’une séquestration de son mari,  Suzanne se retrouve à la  direction de l’usine et se révèle à la  surprise générale une femme de  tête et d’action. Mais lorsque Robert  rentre d’une cure de repos en  pleine forme, tout se complique…
Verdict:
Catherine Deneuve m’est apparue bien plus agréable que dans la plupart de ses films et le reste du casting est formidable: Jérémy Rénier en jeune artiste et sosie de Cloclo, Judith Godrèche en nunuche lookée façon Drôle de Dame, Karin Viard en secrétaire sexy, Fabrice Lucchini en patron réac’ et Depardieu en député communiste.
La déco et les looks sont soignés pour récréer le décor de l’année 1977 et j’ai vraiment passé un bon moment, souvent souri, et même ri de bon cœur.
Ozon ose même quelques clins d’œil à la société de 2010, avec des références à peine masquées (à vous de les trouver!) à Nicolas Sarkozy ou Ségolène Royal.
La bande-son est également bien choisie.
On y retrouve bien sûr les classiques de l’époque:
– Michelle Torr
– Il Etait Une Fois
– Sylvie Vartan
– Johnny Hallyday
– les Bee Gees
– Boney M.
– …


