C’est la journée de la jupe!

Dans le cadre de la Journée contre la violence faite aux femmes, Ni putes ni soumises organise une opération Le 25 novembre, toutes en jupes. une occasion pour Lost in the seventies de célébrer la mini-jupe, symbole de l’émancipation de la femme dans les années 60 et 70.

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Vers la fin des années 60, la longueur des jupes diminue de mois en mois et la mini fait son apparition à Londres, avant de gagner le reste de l’Europe.
Pour autant, la libération sexuelle n’en est qu’à ses balbutiements, le corps de la femme se dénude à peine, et dans la rue, les mini-jupes suscitent de nombreuses réactions, comme dans cette vidéo, à Besançon, en 1966:

La mini s’impose petit à petit dans la mode et porter une jupe qui tombe au-dessous du genou est même carrément ringard!

Au début des années 70, la mode est plutôt au mini-short, mais la minijupe fait son grand retour avec de nouvelles matières et couleurs. Brigitte Bardot porte la mini, ainsi que les hôtesses de l’air… les femmes au bureau portent des tailleurs mini-jupes, les sportives adoptent la mini-jupe plissée, les étudiantes, les chanteuses…

Qui l’eût cru?! La mini-jupe aurait une incidence sur le cours de la bourse! Voilà enfin une bonne nouvelle: la façon de se vêtir des femmes influent sur les marchés financiers. Plus les ourlets des jupes ou des shorts raccourcissent, plus les courbes (de la bourse, bien sûr!) grimpent.
Pour en avoir le coeur net, regardez cet édifiant reportage de 1976:

Pour toujours plus de mini-jupes, jetez un oeil à l’excellent blog Retrospace (en anglais) qui en a fait une thématique récurrente avec son Mini Skirt Monday.

Et n’oubliez pas que 2010 est aussi l’année anniversaire des 40 ans de la création du Mouvement de Libération de la femme (MLF).

Nous sommes toujours en novembre et la pluie continue de nous tremper.
Où sont les flocons de neige de Noël? Je crains qu’il ne faille patienter encore un peu sous la pluie et le grisaille.

Suite de la playlist spéciale « jour de pluie », avec cette fois des chansons en anglais, de 1967 à 1973.

Du rock’n’roll avec Creedence Clearwater Revival et Jimi hendrix, du psyché avec Grateful Dead et Fleetwood Mac ou encore la chanson reine des reprises Fire and Rain, dont je vous ai mis plusieurs versions (dont une par Nana Mouskouri!)

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Je ne peux pas m’empêcher de mettre une vidéo de Led Zep, surtout avec un tel titre!
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« The Rain Song » Led Zeppelin (Live)

Ulla Lindström (née en 1949 en Suède) Mens. 1,79m, 95-58-92

Mannequin suédois, Ulla Lindström est « Pet of The Month » pour le magazine Penthouse de novembre 1969, le 3ème numéro de l’édition américaine.

Elle est la première « Fille de la page 3 » du journal britannique The Sun en novembre 1969, dans un t-shirt blanc déboutonnée. Le journal ne publie alors pas encore de photos de filles dénudées.

Pattes d’éph, cols pelles à tartes, brushings laqués et grosses lunettes sont au rendez-vous de la onzième réalisation de François Ozon.

L’histoire:
En 1977, dans une province de la bourgeoisie française, Suzanne Pujol est l’épouse popote et soumise d’un riche industriel Robert Pujol. Il dirige son usine de parapluies d’une main de fer et s’avère aussi désagréable et despote avec ses ouvriers qu’avec ses enfants et sa femme, qu’il prend pour une potiche. À la suite d’une grève et d’une séquestration de son mari, Suzanne se retrouve à la direction de l’usine et se révèle à la surprise générale une femme de tête et d’action. Mais lorsque Robert rentre d’une cure de repos en pleine forme, tout se complique…

Verdict:
Catherine Deneuve m’est apparue bien plus agréable que dans la plupart de ses films et le reste du casting est formidable: Jérémy Rénier en jeune artiste et sosie de Cloclo, Judith Godrèche en nunuche lookée façon Drôle de Dame, Karin Viard en secrétaire sexy, Fabrice Lucchini en patron réac’ et Depardieu en député communiste.

La déco et les looks sont soignés pour récréer le décor de l’année 1977 et j’ai vraiment passé un bon moment, souvent souri, et même ri de bon cœur.

Ozon ose même quelques clins d’œil à la société de 2010, avec des références à peine masquées (à vous de les trouver!) à Nicolas Sarkozy ou Ségolène Royal.

La bande-son est également bien choisie.
On y retrouve bien sûr les classiques de l’époque:
– Michelle Torr
– Il Etait Une Fois
– Sylvie Vartan
– Johnny Hallyday
– les Bee Gees
– Boney M.
– …