Allo, allo Mr l’Ordinateur?

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Michel Polnareff – Computer’s Dream (1971)

Désolé pour mon mutisme électronique ces derniers temps (pas de message depuis le 26 juin… oops!)… mais je suis accaparé par mon vilain Mr Ordinateur qui me réclame d’actualiser son site internet et de lui préparer un beau site intranet…

Aaaah la technologie… Et encore, on est loin des lignes de commande et des écrans noir et vert des années 70!

Promis, je reviens bientôt avec des pinups, de la musique et des photos de devantures de magasins parisiens des années 70!

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Yves Montand – l’Ordinateur (1968)

La pin-up de la semaine n°31 : Barbara Bouchet

Barbara Bouchet (née le 15 août 1943 à Reichenberg, Tchéquie).

Actrice américaine, Barbara Bouchet s’est fait connaître dans le rôle de Miss Moneypenny dans le James Bond Casino Royale.

Immigrée aux Etats-Unis avec sa famille après la Seconde Guerre mondiale, elle remporte un concours de beauté (« Miss Gidget ») organisé par une chaîne de télévision locale de San Francisco, et obtient une place dans un groupe de jeunes danseurs pour l’émission The KPIX Dance Party (1959-62). Elle déménage à Hollywood et change son nom en Bouchet, pour sa sonorité française. Barbara Bouchet commence par poser pour des magazines et tourne dans des publicités, avant de décrocher ses premiers petits rôle au cinéma et dans des séries télévisées, notamment Tarzan et Star Trek.

En 1967, elle devient James Bond girl dans le film britannique Casino Royale. Profitant de sa notoriété internationale, elle tourne en Grande-Bretagne Le Coup du lapin, puis un film philippin, avant de faire carrière en Italie, où elle joua dans de très nombreux films, principalement des comédies érotiques (Un prêtre à marier, La Tarentule au ventre noir, La Vie sexuelle de Don Juan, Les Mille et Une Nuits érotiques, …) avant de devenir une star du petit écran.
Elle continue également de poser de temps en temps pour des magazines (Penthouse, Playboy, Playmen).
Dans les années 80, elle crée une entreprise qui produit des vidéos et livres de fitness et ouvre son propre studio à Rome. Barbara Bouchet a renoué avec le cinéma en 2002 dans le film de Martin Scorsese, Gangs of New York.

Barbara Bouchet dans Don’t Torture A Duckling (1972)
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=p4Dssz-ENMI]

Dessin 70s : les voitures de Christophe Clerici

Cette fois-ci, on ne verra pas tellement de poitrine exhibée ou de combinaison moulante. Christophe Clerici se focalise sur les voitures de légende. Oui, celles avec lesquelles nos parents (enfin les miens en tout cas) faisaient les marioles sur les routes de campagne (et qui finissaient parfois sur le toît ou dans un arbre) ou allaient frimer au bal le samedi soir : Renault 16, Simca 1000, Peugeot 504, Alpine, R8 Gordini…
Il en tire aussi de superbes impressions sur T-shirts, sacs… pour un look totalement rétro.

Ne ratez  surtout pas toute la série de ses « Vintage French Car », mais les autres dessins valent aussi le coup d’œil (comics, voiture contemporaines…)

Solidays, le woodstock parisien ?

Rendez-vous ce weekend sur l’hippodrome de Longchamp pour LE grand festival parisien : programmation éclectique, public bon enfant, tarif attractif, si le soleil est au rendez-vous, tous les ingrédients seront pour un weekend musical entre amis! Bandeaux dans les cheveux, espadrilles, robes à fleurs et fumeurs de marijuana devraient ajouter une touche woodstockienne à ces 3 jours.
Nul besoin de rappeler que les bénéfices du festival ainsi qu’une partie des cachets des artistes sont reversés à des associations pour venir en aide aux victimes du sida.

Rock, reggae, folk, électro, hip-hop, tous les styles seront mélangés sur la pelouse de Longchamp.
Pour ma part, je vais essayer sans trop courir d’aller écouter et voir mes coups de coeur de l’année (Gush, Revolver, Jill Is Lucky), des plus vieux de la vieille (Toots & The Maytals, Archive) sans rater les incontournables M, Kasabian, Ghinzu.


Vendredi

Les 4 incontournables :


Kasabian : les rockeurs anglais l’avaient annoncé, ils font du rock pour remplir des stades. En pleine Coupe du Monde, ces fans de foot devraient encore une fois mettre le feu à la pelouse!
[dailymotion id=video/x6isn0]
Archive : Angleterre toujours mais côté plus électro/trip-hop. Ces « Pink Floyd » des temps modernes sont toujours au rendez-vous pour nous faire planer avec leur longues mélodies qui montent en puissance pour faire exploser le chapiteau.
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=0jE0gMWagms]
Ghinzu : Eh oui, les belges aussi savent faire du rock! Et ils sont de retour en 2010 avec l’excellent album Mirror Mirror.
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=cejI8lseGyQ]
Wax Tailor : On ne le présente plus, Wax Tailor officie depuis 2005 derrière ses platines avec son « hip-hop » orchestral en invitant chanteuses soul, big rappeurs…

Les coups de coeur :

Revolver : Une pop/folk efficace pour ces petits français qui chantent en anglais. Vous les avez forcément entendus surs les ondes cette année.
General Elektriks : encore des français anglophones, décidément, dans une direction pop plus électro.
Curry&Coco; : En 2009, j’ai dansé sur l’excellent son électro de Creature, cette année, on devrait bouger avec curry&Coco;
A voir également : CongopunQ : le nouveau projet world / funk / électro de Cyril Atef (batteur de M et membre de Bumcello).
Côtés concerts électro : Nasser live et les DJs de Beat Torrent devraient faire bouger le dancefloor pour cette 1ère soirée.

Samedi

Les 2 incoutournables :

 – Jil is Lucky : révélation folk de ce début d’année, je suis impatient de voir ce que ces petits français vont donner sur scène.
Toots and the Maytals : Des vétérans qui officient depuis les années 60 sans s’essouffler! Déjà au rendez-vous il y a 2 ans, ils reviennent avec leur reggae/ska faire sauter et danser le public sur leurs nouvelles chansons et leurs vieux tubes.
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=umuUVSEcp6g]


Les coups de coeur :

Bang! Bang! Eche! : Dance-punk, disco-punk, … pas facile à qualifier, mais en tout cas, voilà des américains qui dépotent.  
Vanessa Paradis : De retour sur scène avec un set acoustique, j’irai la voir avec plaisir même si je préférais sa période plus rock (avec Lenny Kravitz)
Yvan le Bolloc’h : le comédien a formé sont propre groupe de musique manouche, au sein duquel il oscille entre texte humoristiques et musique gypsy traditionnelle.
Rodrigo y Gabriela : les mexicains sont immanquables sur scène : ils revisitent le hard-rock à la sauce flamenco (à moins que ce ne soir l’inverse?) avec leurs 2 guitares classiques.
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=vNc5o9TU0t0]
Jamaïca : Les français de Poney Poney se sont rebaptisé Jamaïca : un son électro-rock à mille lieues du reggae de Kingston.
Scratch Bandits Crew : L’originalité de ces DJs : former un véritable groupe ou les platines remplacent les instruments.
Pour danser jusqu’au bout de la la nuit, on pourra compter
sur Meï Teï Shô, Chinese Man et Missill.
Et puis par curiosité, j’irais bien voir et écouter les textes de Diam’s, quand même!

Dimanche

L’incoutournable :

-M- : Le rockeur français, meilleur guitariste de l’hexagone… sur scène à Solidays, avec son univers délirant. Réputé pour ses prestations en live, M assurera la clôture du festival.
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=rgDfWJPopgE]


Les coups de coeur :

Gush : Des petits français qui ont trop écouté les disques des Beatles de leurs parents… pour un résultat very charming!
Local Natives : Des petits Californiens qui nous proposent une musique pop-folk parfois reposante, parfois rythmée par des sonorités « world music », bref idéale à écouter au soleil dans l’herbe de l’hippodrome.
Jeff Lang : Guitariste et chanteur australien, on pourrait l’inscrire dans une veine folk/blues/rock avec nos amis Ben Harper et son compatriote Xavier Rudd. Eh non, il n’y a pas que des kangourous en Australie!


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Découvrez la playlist Solidays2010
 
Rendez-vous la semaine prochaine pour le compte-rendu et bon festival à ceux qui seront présents!

18 juin 1948 : apparition du disque 33 tours

Le 18 juin 1948, Columbia Broadcasting Systems (CBS) lance le disque longue durée (Long Play) ou 33 tours (33 révolutions par minute).

Le microsillon peut contenir 20 minutes de musique et permet la diffusion du son en stéréophonie. Le 33 tours remplace donc le 78 tours, qui se limitait à 4 à 10 minutes de musique, était très fragile et contenait beaucoup de bruits parasites. En France c’est Eddie Barclay qui importe le procédé en 1955.
Pour concurrencer CBS, la Radio Corporation of America (RCA) met au point son propre format de disque, le 45 tours. Plus petit, il comporte en général 4 titres (2 par face) mais a aussi une qualité d’écoute inférieure aux 33 tours.
Dans les années 1960 et 1970, les vinyles sont uniquement distribués par des magasins spécialisés tenus par des disquaires, avant l’apparition des grandes surfaces et des chaînes magasins spécialisés. 

Les vinyles seront supplantés par les disques compacts (CD) au début des années 80 puis dans les années 90. Les DJs continuent cependant à les utiliser en discothèque pour :
– leur vitesse réglable permettant l’enchaînement des morceaux dans un mix
– la possibilité de « scratcher »
Les années 2000 sont marquées par l’avènement du MP3, support dématérialisé qui relègue le vinyle au rang d’antiquité.

Certains courants musicaux comme le reggae, le rap, le funk ou les musiques électroniques, restent cependant encore très attachés aux vinyles.
Les nostalgiques des grésillements du 33 tours (comme moi!) se procurent toujours ces disques qui deviennent aujourd’hui de véritables collectors.
Certains audiophiles préfèrent le son du vinyle, plus naturel, plus dynamique, et plus précis dans les mediums/aigus que le CD.Le son du vinyle comporte aussi des  scintillements, « clics » et autres bruits dûs aux imperfections analogiques qui rendent le son plus « chaud », selon les amateurs.  

Petit précis technique du disque vinyle:
Appelé microsillon ou vinyle (de par sa matière), ce disque comporte deux faces parcourues par un sillon microscopique en spirale dont le début est à l’extérieur et la fin vers le centre du disque (mais quelques rares certains disques sont gravés de l’intérieur vers l’extérieur!). Généralement de couleur noire, il peut être de n’importe quelle couleur, opaque ou transparent, ou même comporter une image (« picture-disc ») pour certaines versions (collector!). 

Il peut être lu sur une platine tourne-disque (ou un électrophone) sur laquelle est monté un diamant qui parcourt le microsillon par contact direct. Ce frottement de l’aiguille de la tête de lecture sur le disque vinyle provoque une légère usure de la tête et du disque, qui après de nombreuses écoutes peut altérer la qualité d’écoute (« craquements »). L’aiguille s’use également à la longue et doit être changée régulièrement.

Les disques tournant à 33 tours 1/3 par minute ont généralement un diamètre de 30 cm (12 pouces), ou plus rarement de 25 cm (10 pouces).
Dans le domaine de la chanson, le format du disque 33 tours, d’une durée de 40 à 60 minutes, est à l’origine de la notion d’album par le biais de la notion de disque microsillon (LP pour « Long Play »).

http://fr.wikipedia.org/wiki/Disque_microsillon

La fabrication d’un disque vinyle :
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=lfoghp7AtNw]

Bonus : « La robe 33 tours » (1965)
retrouver ce média sur www.ina.fr