Dessin 70s : la pin-up de Gunt

Un grand merci à Gunt, dessinateur de talent (Le Blog du Gunt) qui publie -entre autres dessins- son HebdoGirl chaque semaine (comme son nom l’indique!).
Pour LOST IN THE SEVENTIES, il met son art au service de la Série B et des films d’Exploitation des années 70 avec cette superbe affiche qui mériterait d’être affichée dans mon bureau, si je ne travaillais pas dans une mairie! 😉

Le plus grand groupe de rock de tous les temps – épisode 4 : Jimmy Page

JAMES PATRICK PAGE est un guitariste, producteur et compositeur  anglais de rock. Très inspiré par le blues, le folk, la musique indienne et la musique orientale, il est le fondateur, leader et compositeur de la majorité des chansons du célèbre groupe des années 70 Led Zeppelin.
Il mène une carrière prolifique comme musicien de studio, jusqu’à son arrivée chez les Yardbirds. Avec ses amis Eric Clapton et Jeff Beck, il est considéré comme l’un des 3 meilleurs guitaristes britanniques, et comme l’un des plus influents de l’histoire du rock. Jimmy figure régulièrement dans le Top Ten des classements des meilleurs guitaristes de tous les temps. Dans les années 1970, Page est nommé Guitariste de l’année pendant cinq ans par le magazine Creem.

Né en 1944 dans la banlieue de Londres, Jimmy Page débute la guitare à l’âge de 12 ans : il suit quelques cours mais va surtout acquérir son jeu de façon autodidacte. Ses premières influences sont des guitaristes rockabilly. L’un de ses morceaux favoris est alors Baby Let’s Play House d’Elvis Presley. Il s’attaque également à des morceaux plus folk ou blues (Elmore James, B.B. King). À 14 ans, il participe à une émission d’enfants talentueux de la BBC (voir la vidéo) et quitte l’école pour se consacrer à la musique. Après quelques accompagnements avec le poète Royston Ellis et le chanteur Red E. Lewis, il est approché par Neil Christian, du groupe The Crusaders mais, sérieusement malade (atteint par une mononucléose infectieuse), il doit mettre de côté la musique et se consacre à la peinture.

Page en studio

Etudiant, Jimmy Page joue souvent au Marquee Club avec d’autres jeunes guitaristes comme Jeff Beck ou Eric Clapton. Remarqué par un producteur, il signe avec Decca Records et enregistre en 1963 le titre Diamonds avec Jet Harris et Tony Meehan, des Shadows, numéro 1 en Grande-Bretagne.
Page officie alors comme musicien de studio sous le surnom de Little Jim et enregistre, entre autres, As Tears Go By, de Marianne Faithfull, une version de Heart of Stone des Rolling Stones, plusieurs chansons des Who et des Kinks En 1965, Page est engagé par les Rolling Stones en tant que producteur et administrateur pour les enregistrements. Il joue aussi avec Eric Clapton sur sept blues instrumentaux qu’il produit, et  joue sur l’album de Joe Cocker, With a Little Help from My Friends.
Certaines estimations indiquent que Page joue sur 50 à 90% des enregistrements produits en Angleterre entre 1963 et 1966!
Il joue aussi aux côtés d’artistes du Vieux Continent: Nico, Michel Polnareff (La Poupée qui fait non), Françoise Hardy, Eddy Mitchell (What’d I Say) ou Johnny Hallyday (bande-son du film À tout casser)

L’époque Yardbirds
En 1964, on propose à Page de remplacer Eric Clapton dans les Yardbirds, mais il décline l’offre, voulant rester fidèle à son ami. Quand Clapton part, Page refuse à nouveau la place, ne voulant pas quitter sa carrière lucrative dans les studios. Il craint aussi que sa santé ne soit affectée par les tournées et propose son ami Jeff Beck pour remplacer Clapton.
Suite à un enregistrement à Londres avec le batteur Keith Moon, le bassiste John Paul Jones, le claviériste Nicky Hopkins, pour Beck’s Bolero de Jeff Beck, Page désire former un groupe avec Beck, John Entwistle et Keith Moon des Who. Le projet est abandonné.

The Yardbirds – Happenings Ten Years Time Ago (1967)
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Après le départ du bassiste des Yardbirds, Page se décide à prendre sa place, mais ne tarde pas à lacher la basse pour reprendre sa double-guitare. Beck quitte peu après les Yardbirds. Ils enregistrent avec Page l’album Little Games, qui atteint péniblement la 80e place des Charts, malgré un son plutôt commercial pour l’époque. Leurs concerts, de plus en plus expérimentaux, laissent déjà entrevoir certains aspects des futurs Led Zeppelin. A cette époque, Page commence à s’intéresser à la musique orientale; il part écouter dans son pays le célèbre joueur de sitar Ravi Shankar. Pour l’anecdote, Jimmy Page joue un rôle secondaire dans le film Blow-Up dans rôle d’un musicien de groupe avec le groupe.

En 1968, Keith Relf et Jim McCarty quittent les Yardbirds, qui doivent encore un album à la maison de disques. Page recrute d’autres membres pour honorer les derniers concerts : le bassiste John Paul Jones dont il connaît l’efficacité en tant que musicien de studio minutieux et efficace. Il s’adresse aux chanteurs Steve Mariott (The Small Faces) puis à Terry Reid qui lui conseille un jeune chanteur de Blues, Robert Plant, qui à son tour suggère le batteur John Bonham avec qui il avait déjà joué dans un groupe de blues, The Band Of Joy.
The New Yardbirds changent leur nom après que Keith Moon (batteur des Who) compare le jeu de John Bonham à un « zeppelin de plomb » (Lead Zeppelin).

L’aboutissement : la tornade Led Zeppelin
Les expériences antérieures de Page en tant que producteur, compositeur et guitariste en studio et avec les Yardbirds influencent fortement le succès de Led Zeppelin : Page avait déjà rempli un carnet d’idées qu’il a utilisé avec Led Zep, qu’il imaginait déjà une combinaison inédite de blues et de hard-rock surmonté de puissants refrains. Led Zeppelin va devenir une référence pour les futures formations et un vecteur pour les courants p
roches du hard-rock et du heavy-metal.

Page le magicien

Pour la plupart des chansons de Led Zeppelin, Page compose sur une Gibson Les Paul couplée à des amplis Marshall, pour son jeu incisif avec un son puissant, chaud et gras. Il a également rendu célèbre la Gibson EDS-1275 à double manche (6 & 12 cordes, dérivée de la SG) utilisée sur Stairway To Heaven ou The Song Remains The Same
La gamme d’effets déployés par Page est longue : fuzzbox, bottleneck, pedal steel guitar, guitare acoustique, feedback, pédale wah-wah. Sur l’interlude de Whole Lotta Love, il utilise un Theremin.
Page est aussi célèbre pour l’utilisation d’un archet pour frotter les cordes, sur les chansons Dazed and Confused ou How Many More Times.
Jimmy Page estimait en 2005 qu’il possédait plus de 2000 guitares, dont un grand nombre de modèles différents de Gibson et quelques Fender.

Led Zeppelin – Dazed and Confused
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Dans les années 60, Page, qui trouve que sur les enregistrements la batterie sonne comme des boîtes en carton, place un micro supplémentaire à une certaine distance de l’amplificateur, pour obtenir de la profondeur. Page est ainsi l’un des premiers producteurs britanniques à enregistrer un son ambiant caractérisé par le délai pour la même note entre les deux microphones.Il améliore cette technique en plaçant des micros dans des endroits insolites ( dans le vestibule sur When the Levee Breaks). Sur Whole Lotta Love et You Shook Me, Page utilise la technique de l’écho inversé : inverser le son, enregistrer l’écho et à nouveau  inverser le tout. L’inversion permet d’entendre l’écho avant le son principal. Page prend pour habitude de changer systématiquement d’ingénieur du son pour que le public sache que c’est lui qui détient le « son Led Zep »

InfluencesTous les guitaristes des années 60/70 à nos jours ont subi l’influence du travail de  Jimmy Page avec Led Zeppelin :
– Johnny Ramone cite la succession de notes rapides dans Communication Breakdown comme l’inspiration pour son style punk, avec des cordes strictement grattées du haut vers le bas, travaillée en rejouant le morceau encore et encore.
– Eddie Van halen met au point sa technique de tapping après un solo de Page sur Heartbreaker. Le solo de Stairway To Heaven a été qualifié de meilleur solo de tous les temps par plusieurs magazines de guitare.
– Steve Vai, Joe Satriani, John Frusciante (Red Hot Chili Peppers), Joe Perry (Aerosmith), Slash (Guns ‘N’ Roses), Pete Townshend (The Who) ou encore Keith Richards (Rolling Stones) se revendiquent de l’influence de Page.

Lien : 50 ans de Jimmy Page résumés en vidéo en 6 minutes

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R.I.P : Gary Coleman & Dennis Hopper

Un double hommage après ce weekend une véritable hécatombe pour les idoles des années 70. J’ai en effet appris la disparition des acteurs Gary Coleman et Dennis Hopper…

Gary Coleman (1968 – 28 mai 2010) est un acteur américain surtout connu pour son rôle d’Arnold Jackson dans la série télévisée américaine Arnold et Willy (Diff’rent Strokes), personnage qu’il incarne dès l’âge de 10 ans, et pendant huit saisons, entre 1978 et 1986. Arnold est le plus jeune de deux frères noirs et pauvres adoptés par un riche veuf new yorkais à la suite de la promesse faite à leur mère qu’il employait comme domestique.

Arnold et Willy fut un précurseur des sitcoms mettant en scène la vie de tous les jours au sein de familles noires, tel que le Cosby Show et plus tard Le Prince de Bel-Air. Une série humoristique remplie de bons sentiments. Le jeune acteur reste célèbre pour ses mimiques et sa réplique devenue célèbre « Qu’est-ce que tu me racontes là? »
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Dennis Hopper (17 mai 1936 – 29 mai 2010) est un acteur, réalisateur, poète, peintre et photographe  américain. Connu à ses débuts pour ses rôles au côté de James Dean (La Fureur de vivre, Géant), il est le réalisateur et acteur d’Easy Rider, symbole culturel de l’Amérique hippie, devenu un film culte.

Il est également connu pour ses rôles dans Blue Velvet de David Lynch, Apocalypse Now de Francis Ford Coppola ou True Romance.

Dennis Hopper en photojournaliste dans Apocalypse Now de Copolla :
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Easy Rider (intro) : « Born To Be Wild »
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La pin-up de la semaine n°28 : Catherine Bach

Catherine Bach (née le 1er mars en 1954, à Warren, Ohio) Mens. 91-58-89; 1,72m, 51kg

Actrice américaine, Catherine Bach est surtout connue pour son rôle de Daisy Duke dans la série Shérif, fais-moi peur! (The Dukes of Hazzard). (1979-1985)
Elle fait ses débuts au cinéma dans le film Le Flic se rebiffe (ou The Midnight Man), avec Burt Lancaster, en 1974. La meme année, elle joue dans Le Canardeur (ou Thunderbolt and Lightfoot), avec Clint Eastwood.

Elle se présente au casting de Shérif, fais-moi peur! alors que les producteurs recherchaient une actrice blonde typée « Dolly Parton » : Catherine est engagée sur le champ, la seule brune sur 150 candidates!

C’est elle qui a l’idée de se présenter au tournage avec sa propre tenue : un t-shirt fait maison, un short en jean déchiré et des talons hauts (au lieu d’un col roulé blanc moulant, d’une paire de bottes et d’une large jupe). Durant les tournages, elle utilise souvent ses propres tenues (le bikini rouge notamment), à base de débardeur et mini-shorts taille haute, si courts que les producteurs l’obligent à porter des collants pour éviter qu’elle n’en montre trop! En langage courant, ces shorts deviendront des « Daisy Dukes »

Dans la série, Daisy est serveuse au Repaire du Sanglier (Boar’s Nest). Sous ses airs innocents, elle est  sauvage et bagarreuse. Au volant de se Plymouth Road Runner jaune à bandes noires ou de sa jeep « Dixie », elle use de ses charmes et des tenues sexy pour piéger le shérif et ses acolytes.

Pour l’anecdote, le producteur de la série fit assurer ses jambes pour 20 millions de dollars!

Catherine Bach a par la suite poursuivi sa carrière essentiellement à la télévision (elle est toujours en activité). En 2002, elle a lancé sa ligne de bijoux, puis de vêtements.
A l’époque de Shérif, fais moi-peur!, elle était si populaire que la vente de posters de Daisy Duke surpassa celle des stars de l’époque, Farrah Fawcett et Raquel Welch.


Le générique de Shérif, fais-moi peur!
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25 mai : Sainte Sophie (Retour vers le Futur)

Retour vers le futur !

Hé oui! dans les années 70, un téléphone avec un écran et une machine à écrire électronique, c’était le futur!

En ce jour de la Sainte Sophie, petite dédicace à ma chère et tendre qui a posé pour cette photo rétro dans le cadre de son travail.
(ça me fait penser que je n’ai toujours pas fait de présentation de l’auteur de ce blog/moi-même…)

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