Envolez-vous avec Playboy : le Big Bunny

En mars 1970, Hugh Hefner, le grand patron de Playboy dévoile son nouveau bijou : le « Big Bunny ».
Il s’agit d’un jet DC9 noir avec un énorme lapin Playboy peint sur la queue de l’appareil.

L’engin est un véritable hôtel volant : Il est équipé d’une cantine, d’un salon, d’une discothèque, d’une salle de projection, d’un mini-bar avec évier, d »une douche, du téléphone… et de couchages pour 16 personnes.

Le service est évidemment assuré par 9 « bunnies », de ravissantes playmates !

Petite visite de l’appareil :
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=lNEyvJgfKfM]

La pin-up de la semaine n°20 : Brigitte Bardot

Brigitte Bardot (née le 28 septembre 1934 à Paris) Mens.90B-58-89; 1,68m, 57kg

http://www.deezer.com/embedded/small-widget-v2.swf?idSong=1093562&colorBackground=0x4C1626&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0xF7E0E7&autoplay=0

Actrice de cinéma et chanteuse française, Brigitte (Anne-Marie) Bardot fut une star mondiale, égérie et muse des plus grands artistes dans les années 50-70, véritable mythe et sex-symbol, emblème de l’émancipation des femmes et de la liberté sexuelle dans une société d’après-guerre très conservatrice.

Danseuse classique à 7 ans, « mascotte » du magazine ELLE à 15 ans, 1er rôle au cinéma au même âge (Le Trou Normand, avec Bourvil), elle enchaîne très vite les rôles : Marina la fille sans voiles, Un acte d’amour, Les Grandes Manœuvres (avec Gérard Philipe et Michèle Morgan), En effeuillant la marguerite.

En 1955 déjà elle déchaîne les foules et éclipse les starlettes du festival de Cannes et à 22 ans, elle entre dans la légende du cinéma mondial, devenant un mythe vivant, un modèle social et un sex-symbol international, grâce au film de Roger Vadim, Et Dieu… créa la femme. Succès modéré en France, le film déchaîna passions et attaques aux Etats-Unis et ressortit en France avec un triomphe retentissant.

Dans les années 60, B.B. lance ou démocratise la plupart des modes de l’époque : cheveux blonds clairs, très longs, en cascade de boucles et de crans, « coiffure choucroute », yeux fardés d’un eye-liner noir s’étirant, bouche rouge ou rose vif entourée d’un tracé de crayon assorti… Des vêtements sexy et moulants, tailleurs, jupes prince de galles, grosse ceinture à la taille, robes ou jupes à motif vichy, marinières, ballerines, jean’s, tee-shirts, minijupes et minirobes, shorts, cuissardes ou encore bikini.


De grandes personnalités comme Marguerite Duras, Jean Cocteau ou Simone de Beauvoir lui consacrent des articles. Hollywood lui fait miroiter de fabuleuses propositions, qu’elle refusera toujours, désirant rester une valeur française.

Avec l’acquisition de la Madrague, à Saint-Tropez, elle contribue à faire de ce village un endroit de légende par sa seule présence et ses folles nuits de fêtes. Ses moindres faits et gestes sont traqués, épiés et déformés, les paparazzi ne la lâchent plus. Elle sera adulée et détestée, des millions de journaux dans le monde feront de sa photo leur couverture.

B.B. enchaîne les films à succès avec les plus grands acteurs du moment, Une Parisienne et Voulez-vous danser avec moi ? avec Henri Vidal, En cas de malheur, avec Jean Gabin, Babette s’en va-t-en guerre, avec Francis Blanche, La Vérité, avec Charles Vanel et Sami Frey, Le Mépris, de Jean-Luc Godard, avec Michel Piccoli et Jack Palance, ou encore Viva María ! avec Jeanne Moreau, très gros succès aux États-Unis.

Au Brésil, en 1961, le Brésilien Jorge Veiga débarque avec un titre qui sera un succès planétaire : Brigitte Bardot beijou. Elle y part en 1964 en vacances dans le village de Buzios, qui connut alors le même engouement que Saint-Tropez. Les Brésiliens érigent même une statue à son effigie!

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=l7WAgvXOExg]

La même année, Brigitte Bardot fait son entrée dans le dictionnaire Le Petit Larousse. En 1966, le milliardaire allemand Gunter Sachs envoie une pluie de pétales de roses sur la Madrague depuis son hélicoptère pour lui déclarer son amour et la demander en mariage. Il devientra son 3ème mari. Elle devra affronter l’année d’après une
foule hystérique au Festival de Cannes qui fut sa dernière apparition officielle dans le monde du cinéma.

En 1967, Brigitte Bardot vit une idylle avec Serge Gainsbourg. Elle devient sa muse et il lui écrit ainsi une dizaine de chansons, parmi lesquelles ses plus grands succès : Harley Davidson, Bonnie and Clyde, Contact, Comic Strip, L’Appareil à sous ou encore Je t’aime… moi non plus. Après leur rupture, Gainsbourg lui dédiera une chanson-hommage : Initials BB.
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=alVpPohskS4]

La même année, le Show Bardot lui est entièrement consacré à l’occasion des fêtes de fin d’année. C’est un succès télévisuel mondial, elle y interprèye notamment Harley Davidson.

Le Président Charles de Gaulle déclare que Brigitte Bardot rapporte autant de devises à la France que les automobiles Renault! Il lui propose d’être le modèle du buste de Marianne exposé dans toutes les mairies de France et elle devient ainsi la première femme à incarner les traits du symbole français.

Ces 5 derniers films seront de 70 à 73 : L’Ours et la Poupée avec Jean-Pierre Cassel, Boulevard du rhum, avec Lino Ventura, Les Pétroleuses, avec Claudia Cardinale, Don Juan 73, de Roger Vadim et son dernier film L’Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise. Elle se retire définitivement du cinéma après 21 ans de carrière, près de 50 films et 80 chansons

Elle se consacrera désormais à une passion qui lui tient depuis longtemps à cœur: la défense des animaux (elle avait déjà milité contre la souffrance dans les abattoirs):
– 1977 campagne médiatique au Canada. Elle réussit à faire voter l’interdiction de la chasse des phoques ayant moins de quatre semaines (pour leur fourrure). Elle publie un livre imagé destiné aux enfants, Noonoah, le petit phoque blanc, racontant la vie d’un bébé phoque sauvé des chasseurs par un Inuit.
– 1982 : elle enregistre une chanson en hommage aux animaux : Toutes les bêtes sont à aimer.
– 1986 création de la « Fondation Brigitte-Bardot » pour la protection des animaux, financée par une vente aux enchères d’objets, bijoux et effets personnels.
– De 1989 à 1992, Brigitte Bardot présente l’émission SOS Animaux.
– 1993 création à Hollywood du Brigitte Bardot International Award, récompensant le meilleur reportage animalier.
– 2001 : la PETA lui décerne le Peta humanitarian Award pour son combat mené pour les animaux.

En 1996, Bardot elle publie le tome 1 de ses mémoires : Initiales BB, retraçant son enfance et toute sa période de star, traduit en 23 langues et vendu à plus d’un million d’exemplaires dans le monde.
En 2008, Brigitte Bardot est désignée, après un sondage effectué sur plus de 8 000 personnes dans le monde, comme étant la deuxième plus belle femme dans le monde, toutes générations confondues.

Le plus grand groupe de rock de tous les temps – épisode 3 : John Paul Jones



JOHN BALDWIN, dit JOHN PAUL JONES est le bassiste et claviériste de Led Zeppelin. Musicien multi-instrumentiste, compositeur, arrangeur et producteur, il joue, entre autres, de la basse, du clavier, de la guitare, de la mandoline, du koto, de la harpe mécanique, du ukulélé et de l’orgue.

Né en 1946 à Sidcup, en Angleterre, de parents musiciens, Jones apprend le clavier par son père et commence à jouer en famille dans toute l’Angleterre. influencé par le blues, le jazz, le piano classique de Rachmaninov, il devient l’organiste de son église locale et débute en même temps la guitare basse. Jones rejoint son premier groupe, The Deltas, à 15 ans, puis joue avec le groupe de jazz-rock londonien Jet Blacks et le groupe de Jet Harris et Tony Meehan (ex The Shadows).

Il participe à des sessions d’enregistrement avec divers groupes au clavier ou à la basse, notamment pour les Rolling Stones, Herman’s Hermits, Jeff Beck, Cat Stevens, Rod Stewart, Shirley Bassey, Dusty Springfield, Donovan…
Il est également engagé comme arrangeur pour les albums de Tom Jones ou Nico, Françoise Hardy.
C’est à ce moment qu’un ami lui suggère le pseudonyme John Paul Jones, qu’il a vu sur l’affiche d’un film retraçant la vie d’un lieutenant de la marine américaine.
Jones collabore avec Jimmy page sur l’album Little Games des Yardbirds, pour les arrangements orchestraux et joue du violoncelle sur un titre. Lorsque le groupe se sépare, Jones contacte Page et désire devenir le nouveau bassiste des New Yardbirds qui deviennent plus tard Led Zeppelin. Il espère pouvoir y exprimer sa créativité artistique et bien que les projecteurs soient braqués sur Robert Plant et Jimmy Page, par son tempérament, sa musicalité et son expérience, Jones est crucial dans la création du son et pour le succès de Led Zeppelin.
C’est lui qui est responsable des lignes de basses efficaces et de la rythmique de classiques comme « What is and What Should Never Be », « Black Dog »… et des claviers planants de « The Rain Song » ou « No Quarter », un titre qui en concert pouvait durer une demi-heure, incluant des variations de morceaux de compositeurs classiques comme Rachmaminov.

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=FgHSk91RhL8]

Il partage également avec John Bonham un intérêt pour la soul et le funk et a d’ailleurs déclaré que Led Zeppelin était un « des rares groupes qui swinguent ».
Contrairement au reste du groupe, Jones a une réputation de sérieux et ses excès n’altèrent pas son jeu.

Parallèlement à sa participation dans Led Zeppelin, Jones collabore avec d’autres groupes en studio : Family Dogg, Peter Green, Roy Harper, The  Wings…


Après l’arrêt de Led Zeppelin en 1980, il collabore avec R.E.M., Heart, Ben E. King, Brian Eno, Paul McCartney, Manu Katché, Peter Gabriel, les Foo Fighters… Il écrit également la musique du film Scream For Help de Michale Winner en 1986 et  créée son propre studio d’enregistrement (Sunday School).
Il se lance en solo avec l’album Zooma (1999), suivi de Thunderthief (2001) qui marque son début en tant que chanteur. Il a également produit le second album du groupe Néo Zélandais The Datsuns.

Depuis 2009, il est bassiste du supergroupe de Hard Rock Them Crooked Vultures en compagnie de Josh Homme (Queens of The Stone Age) et Dave Grohl (Foo Fighters).




Magazine : Jours de France

J’ai dégoté dans un dépôt-vente 2 exemplaires du magazine Jours de France de novembre 1971!
Le contenu n’est pas génial, mais c’est une mine de publicités de l’époque (au moins une page sur deux de cet hebdomadaire de 220 pages!).

Fais chauffer le scanner, Marcel ! (pas très pratique, car je suis obligé de scanner les pages en deux temps et de les recoller vu le grand format du magazine: 26x34cm)

Jours de France est un magazine féminin français édité des années 60 à janvier 1989. Il était envoyé gracieusement à tous les médecins et dentistes de France pour être mis à la disposition des patients dans les salles d’attente.

Financé essentiellement par la publicité massive, Jours de France peut être considéré comme le pionnier de la presse gratuite.

On y trouvait notamment des pages de mode, des pages santé, une chronique mondaine, des tribunes de Marcel Dassault (propriétaire du magazine), des dessins humoristiques de Jacques Faizant, Coq, Kiraz ou Hervé.

La pin-up de la semaine n°19 : Carrie Fisher

Carrie Fisher (née le 21 octobre 1956 à Beverly Hills, Californie)

Actrice américaine, Carrie Fisher débute au cinéma dans une comédie romantique, Shampoo, écrite et réalisée par Warrren Betty, en 1975 avant d’être sélectionnée simultanément pour deux films lors d’un double casting organisé par Brian DePalma et George Lucas : Elle refuse le rôle du premier dans Carrie (le scénario impose une scène nue) et deviendra la Princesse Leïa dans la trilogie La Guerre des Etoiles.Carrie obtient également un rôle dans Blues Brothers (1980) mais sombrera dans l’alcool et la drogue et n’apparaitra au cinéma que dans des petits rôles, avant de se reconvertir dans l’écriture.
Son personnage de la Pincesse Leïa reste un des fantasmes des amateurs de science-fiction, notamment en bikini dans sa tenue d’esclave…

Carrie Fisher dans Shampoo (1975)
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=HSmkxy24iwc]

Carrie Fisher dans La Guerre des Etoiles (1977-83)