R.I.P. : Tom Bosley (Happy Days)

Acteur américain, Tom Bosley est mondialement connu pour son rôle d’Howard Cunningham dans la série télévisée Happy Days (Les Jours Heureux)

Né le 1er octobre 1927 à Chicago, Illinois, si Thomas Edward Bolsey a fait une petite carrière au cinéma c’est pour la télévision qu’il a le plus travaillé.
On le retrouve au générique de nombreuses séries dans les années 70 et au début des années 80, parmi lesquelles Les Rues de San Francisco, Miracle sur la 34e rue, The Love Boat (La Croisière s’amuse) ou encore Arabesque.
 

Mais il reste surtout dans les mémoires le papa de Richie Cunnigham dans la série Happy Days, de Garry Marshall qui compte 255 épisodes. Diffusée entre le 1974 et 1984 sur le réseau ABC la série arrive en France en 1976 sur la chaîne TF1. Elle est ensuite rediffusée sur la Cinq à partir de 1986, avec pour la première fois les saisons 2 à 11.

La série se situe aux Etats-Unis à la fin des années 50 et début des années 60 et est centrée sur la famille Cunningham, avec Richie, étudiant un peu coincé, sa soeur et ses parents, leurs amis et surtout Arthur Fonzarelli dit « Fonzie », le loubard de la bande qui tente de dévergonder Richie.

 

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Rétro-design : l’office pod, un bureau dans le jardin

[Avertissement: ceci n’est pas un billet sponsorisé]

Totalement dans l’esprit années 70, nomade et ergonomique, je veux un Office Pod!

Bureau nomade à placer dans le jardin, sur la terrasse, dans la cave (encore faut-il avoir une terrasse, un jardin ou un cave!), je lui trouve u design totalement 70s. Avec ses lignes courbes, son mélange de matière (bois, verre, plastique), il rappelle furieusement les espaces bureau des appartements des années 70 ou les maisons nomades en forme d’oeuf géant ou de navette spatiale, comme la Futuro ou la Venturo:

Nul doute qu’un objet comme cela dans son jardin doit susciter la curiosité de tout le voisinage.

Vendu uniquement Outre-Manche pour le moment, il faudra quand même débourser près de 15000 livres pour installer un bureau dans votre jardin. Pas si énorme finalement comparé à la location d’un bureau à l’année et au temps de transport gagné.
Malin, en tout cas et ça fait une chouette cabane de jardin!

Site officiel: http://www.officepod.co.uk

R.I.P. : Bob Guccione (fondateur de Penthouse)

Décédé le 20 octobre 2010 à Plano, Texas, à l’âge de 80 ans, Bob Guccione était le fondateur du magazine Penthouse, qu’il a cédé en 2003.


Le « magazine du sexe, de la politique et de la manifestation » est un magazine masculine pour adulte mélangeant des articles sur la vie urbaine, le journalisme d’investigation, la presse à scandales et des clichés classés X.

Né le 17 décembre 1930 à Brooklyn, New York, Robert Charles Joseph Edward Sabatini Guccione, dit « Bob Guccione », a été élevé dans la religion catholique, et caressa même un temps le projet de devenir prêtre après ses études. Après un premier mariage, il quitte tout et part en Europe, où il sera tour à tour peintre, illustrateur de cartes de vœux en Italie ou gestionnaire de lavomatic à Londres.

Bob crée le magazine Penthouse en 1965 en Angleterre afin d’assurer une plus grande audience à ses réalisations artistiques.
Penthouse est la première revue masculine à proposer des photos de femmes intégralement nues, photographieées de face et non censurées, prenant ainsi un avantage certain sur ses concurrents Playboy et Hustler. Penthouse publie également davantage de sujets sur la politique et des reportages-scandales.
Dans les premiers numéros, c’est Bob Guccione lui-même qui assure une partie des prises de vue, notamment celles de la double-page centrale. Il impose son style avec des images légèrement floutées, des filles plus naturelles, sans brushing et aux formes moins avantageuses que dans Playboy, et posant souvent en détournant le regard pour un effet de voyeurisme.


Désormais vendu à 3 fois plus d’exemplaires que Playboy en Europe, Penthouse débarque aux Etats-Unis en 1969.
Dès le 1er numéro s’installe la désormais traditionnelle « Penthouse Pet », la fille la plus jolie du mois (puis de l’année), en réponse à la « Playboy Playmate ».
Penthouse aura toujours une longueur d’avance sur ses concurrents pour ce qui est de la nudité intégrale et des poses sexuellement explicites (lire l’article sur la « guerre des poils »).
La future grande prêtresse de la presse de mode Anna Wintour fit ses classes chez Penthouse et on y retrouve aussi des portraits du photographe Helmut Newton et des textes d’écrivains connus.
Les scandales arrivent avec des photos volées de personnalités, comme Madonna, et en 1984, avec les photos dénudées de la 1ère Miss America noire, Vanessa Lynn Williams, qui sera destituée pour cette parution.
Le magazine atteint alors la barre des 6 millions d’exemplaires. On apprend plus tard que l’actrice porno Traci Lords, dont les photos figurent dans le même numéro n’avait que 15 ans au moment des prises de vues (et était mineure pendant une grande partie de sa carrière!). Par conséquent, posséder ce numéro devenu collector est illégal aux États-Unis!

Penthouse contre Playboy (années 80)

Penthouse part en guerre contre Playboy (1969)


Succès formidable dans les années 70, Penthouse fait de Guccione un homme riche.
Il possède alors la plus grande résidence privée de Manhattan (2000m² pour 30 pièces), lance de nouveaux magazines, comme la revue de science-fiction Omni, qu’il confie à son épouse, ou le magazine musical Spin.
En 1979, il finance en grande partie le film Caligula, 1er film non-pornographique contenant des scénes de sexe explicites. Ce fut un cuisant échec critique et financier, tout comme plus tard el financement d’une centrale nucléaire jamais construite et d’un casino à Atlantic City dont il n’obtiendra jamais la licence d’exploitation.
Bob Guccione doit revendre ses oeuvres d’art (Picasso, Modigliani, Degas, Dali, Matisse etc.) pour rembourser ses dettes. Le groupe de presse General Media Inc. est mis en liquidation en 2003 et racheté par un exploitant de sites internet de charme. Guccione démissionne et revend sa propriété de Manhattan.

Bob Guccione avec Danielle Deneux (Pet of the Year 1981)

La pin-up de la semaine n°43: Gloria Guida

Après Nadia Cassini, je continue d’explorer le cinéma italien, sur les bons conseils de Tarkus alias Magic Mac

Gloria Guida (née le 19 novembre 1955 à Merano, Italie) 
Actrice italienne, Gloria Guida est connue pour ses rôles dans de nombreuses comédies érotiques italiennes dans les années 70. 

Elle se lance d’abord une carrière dans la chanson, se produisant dans la salle de spectacle de son père. Remarquée pour son physique, elle devient Miss Teenage Italia en 1974. La même année, elle décroche ses premiers rôles dans des comédies érotiques: La ragazzina et La minorenne. Un an après, c’est le succès avec La liceale.

Gloria tourne ensuite dans de nombreux films, essentiellement des comédies érotiques italiennes, et devient l’une des 3 starlettes de l’époque, avec la franco-italienne Edwige Fenech et l’américaine Nadia Cassini. Elle pose également dans plusieurs magazines masculins (Playboy, Playmen…)

Gloria Guida rencontre l’acteur-chanteur Johnny Dorelli sur un tournage en 1982 et n’apparait plus alors que dans quelques rôles avant de quitter le cinéma en 1989.

 

Une Mustang dans le rétro

Parfois on a l’impression de jouer dans un film…

La Ford Capri de Bullitt dans le rétroviseur du méchant, dans le film
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C’est exactement ce qui s’est passé quand j’ai eu la vision de cette Ford Mustang noire rutilante dans mon rétroviseur.
Difficile de se concentrer sur la route quand on imagine qu’on est suivi par Steve McQueen en train d’essayer de doubler avec son bolide… (Coup de chance, j’avais l’appareil photo sur le siège passager!)

Pour ceux qui souhaiteraient s’offrir ce type de bijou, sachez que l’entreprise américaine Classic Recreations vient de sortir une superbe réédition de la Mustang Shelby GT500.

Pour la modique somme de 120000$, vous pourrez opter pour la version classique (545 chevaux) ou la version « venom » qui grimpe à 780 chevaux! Le tout fabriqué en parfait accord avec la version 1967 de Caroll Shelby.