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Daft Punk va-t’il relancer le Disco?

Définitivement classée dans le tiroir « ringard » depuis la fin des années 80, la musique disco semblait morte et enterrée. La sortie du nouvel album de Daft Punk annonce-t-elle le retour du disco?

Les rois de l’électro français ont enthousiasmé le web avec leur single Get Lucky. Ecrit en collaboration avec Nile Rodgers, du groupe Chic, ce premier morceau nous replonge immédiatement dans le disco-funk de la fin des années 70 et m’a d’ailleurs tout de suite évoqué le refrain du morceau Say Say Say, de Michael Jackson et Paul McCartney (sorti en 1983).

Random Access Memories, un album-hommage

Ce nouvel opus tant attendu et en écoute depuis hier soir signe un retour aux sources de l’électro: le disco et le funk des années 70-80, avec l’apparition des synthétiseurs, boîtes à rythme…
Les 2 artistes électro le disent eux-même: « Ce n’est pas que nous ne voulions pas faire quelque chose de futuriste et de fou mais nous voulions jouer avec le passé. » (magazine Rolling Stone) Et ils n’ont pas hésité à sortir les costumes à paillettes pour le clip de Get Lucky.

Le duo invite d’ailleurs aux manettes des légendes des années 70:
  • Nile Rodgers, guiariste et leader du groupe Chic. Auteur du tube Le Freak, il est également à l’origine des tube We Are Family, de Sister Sledge, Spacer, de Sheila B.Devotion, Let’s Dance, de David Bowie ou Upside Down de Diana Ross. Depuis les années 80 il a collaboré avec les plus grands: Madonna, Duran Duran, Michael Jackson, Claude Nougaro….
  • Giorgio Moroder: le Pape de l’italo-disco. Auteur de la B.O. des films Midnight Express et Flashdance ou des tubes de Donna Summer Love to Love You Baby et I Feel Love, le producteur et compositeur italien travaille lui aussi avec des légendes comme David Bowie, Eurythmics, Freddie Mercury, Elton John, ou Debbie Harry de Blondie. 
  • Paul Williams, chanteur et compositeur de B.O. et de titres pour Bowie, les Carpenters, Barbara Streisand ou plus récemment les Scissor Sisters.

Pharell Williams, grand admirateur de Michael Jackson ou Stevie Wonder, avait déjà travaillé pour Justin Timberlake sur Justified (2006) qui remettait à l’honneur les guitares funky et des chorégraphies très disco dignes de John Travolta. (voir par exemple Rock Your Body).

Encore des doutes? Regardez comme le single Get Lucky s’accorde parfaitement aux pas de danse des années 70!

Un retour en grâce du disco?

Critiqué pour ses paillettes et son clinquant, stigmatisé comme une musique ringarde reléguée aux bals et aux mariages, le disco fait pourtant un discret retour depuis les années 2000.
Quelques exemples:

  • 2000: Bob Sinclar invite Cerrone sur son nouvel album Champs Élysées. L’année suivant sort l’album hommage Cerrone by Bob Sinclar.
    [edit] Le groupe suédois Alcazar sample Spacer,de Sheila, pour leur 1er tube international, Crying At The Discoteque
  • 2005: Madonna sample Gimme! Gimme! Gimme! (A Man After Midnight) d’Abba pour son titre électro-disco Hung Up. L’artiste s’est inspirée du disco des années 1970, notamment Giorgio Moroder et La Fièvre du samedi soir ou encore la musique diffusée au Danceteria, une discothèque de New York qu’elle fréquentait toute jeune.
  • 2006: le 2e album des Scissors Sisters confirme le succès d’un son pop-disco avec le tube I Don’t Feel Like Dancin’ qui rappelle notamment Cette Année-là de Claude François.
  • 2007: Mika sort Relax, Take It Easy, chanson qui sonne étrangement comme un des grands tubes disco français, Spacer, de Sheila B. Devotion.
  • 2013: ouverture du musée Abba à Stockholm. Le groupe disco suédois fait toujours recette comme le prouve le succès de la comédie musicale Mamma Mia! qui tourne depuis 1998 et adaptée en film en 2008.

Mode passagère ou vraie réhabilitation? L’avenir nous le dira. En attendant, avec ce nouvel opus de Daft Punk, les dance-floors vont à nouveau vibrer du rythme binaire de batterie caractéristique de la musique disco…

Rush: Ron Howard rescuscite le duel Niki Lauda Vs James Hunt

Tout au long des années 1970, la Formule 1 va vivre un des combats les plus légendaires de l’histoire du sport: le duel entre 2 pilotes, le britannique James Hunt sur McLaren et l’autrichien Niki Lauda sur Ferrari.

Rush, le film de Ron Howard, se focalise sur la saison 1976 du Championnat du Monde de Formule 1, marquée par le spectaculaire accident de Niki Lauda (Daniel Brühl) et son incroyable come back pour disputer le titre à James Hunt (Chris Hemsworth).

Sortie en France le 25 septembre. www.rushmovie.com 

Niki Lauda, « l’ordinateur » autrichien 

Calme et réservé, concentré et méthodique, le pilote autrichien consacre sa vie à la Formule 1. De 1971 à 1979 et de 1982 à 1985, rigueur et constance sont ses leitmotivs. En alliant rapidité et maîtrise de la course, celui que l’on surnomme « l’ordinateur » décroche 3 titres de champion du monde des pilotes (25 victoires et 54 podiums).

Issu de la grande bourgeoisie autrichienne, Niki Lauda coupe les ponts avec sa famille qui ne soutient pas sa passion pour l’automobile. Il utilise cependant son patronyme célèbre pour financer ses 1ers volants en Formule 1 dès 1971.
Ses finances sont très vite dans le rouge mais il parvient en 1973 à se placer à la troisième position du GP de Monaco devant la Ferrari de Jacky Ickx, juste avant d’abandonner. Coup de coeur d’Enzo Ferrari qui le voit à la télé, il est recruté par la Scuderia après un nouveau coup d’éclat en Allemagne au Nürburgring. Il termine quatrième du championnat en 1974 et remporte son premier titre de champion du monde en 1975.

Niki Lauda, 1974 British Grand Prix © Getty Images

L’année suivante, au moment de son terrible accident, Niki Lauda domine le championnat avec 31 points d’avance sur Jody Scheckter et 35 sur James Hunt. Alors qu’un prêtre avait déjà était appelé à son chevet pour lui administrer les derniers sacrements, Niki prend miraculeusement le départ du Grand Prix d’Italie 6 semaines après le crash. James Hunt en a pendant ce temps profité pour reprendre 21 points sur Niki Lauda.
Lle championnat est relancé de plus belle alors qu’il ne reste que 4 courses à disputer.

James Hunt, le playboy anglais

Contrairement à Niki Kauda, James Hunt est considéré comme le playboy un peu déjanté des circuits. Coureur au style très agressif, il court toujours pour la victoire mais souvent au-delà des limites, ce qui lui vaut rapidement le surnom de Hunt the Shunt (Hunt l’accident). De 1973 à 1979 il court 92 Grand Prix et obtient 10 victoires, 23 podiums et un titre de champion du Monde.

Le jour de ses 18 ans, James Hunt assiste à une course de Formule 1 à Silverstone et décide aussitôt qu’il sera pilote. Il multiplie les petits boulots pour pouvoir s’acheter sa première voiture et s’inscrire à ses premières compétitions, en 1967.
Talentueux, il gravit rapidement les échelons: Formule Ford en 1968, Formule 3 en 1969, pilote officiel March en 1971 puis au sein de l’équipe de Lord Hesketh en 1972 Formule 2 et en Formule 1 en 1973.

L’équipe du riche Hesketh fonctionne sans sponsor, avec un ours en peluche comme logo et des pin-ups peintes sur les voitures et a l’habitude d’arroser les victoires comme les défaites dans des fêtes orgiaques.
James Hunt détonne dans les paddocks et en dehors: il se balade dans des tenues débraillées (pieds nus, cheveux longs, jeans et t-shirt usés), boit beaucoup y compris les veilles de course voire avant le départ, et multiplie les conquêtes féminines (également avant le départ!), arborant même un badge Sex is breakfast of champions, et use même de substances « illicites ».
Mais sur la piste, Hunt assure et dès 1973, termine 3e aux Pays-Bas et 2e aux États-Unis, se classant ainsi 8e du championnat en n’ayant disputé que la moitié des épreuves. Il termine à la même place l’année suivante mais en 1975, Hunt et sa Hesketh blanche prennent la 1ere place au Pays-Bas et il atteint la 4e place du championnat.


James Hunt sur McLaren en 1976

Hesketh est à sec et doit fermer son écurie. James Hunt parvient à récupérer in extremis le volant du pilote Mac Laren, Emerson Fittipaldi (et ses fameuses rouflaquettes) et s’affirme cette année-là comme le principal rival de Niki Lauda pour le titre mondial. Il s’impose en Espagne puis en France, mais ne parvient à rejoindre Lauda au classement. Le grave accident de ce dernier au Nürburgring permet à Hunt de refaire rapidement son retard: il l’emporte en Allemagne et aux Pays-Bas.
Le retour miraculeux du pilote autrichien accidenté relance la lutte acharnée pour le titre.

Niki Lauda (après son crash) & James Hunt

La pin-up de la semaine n°94: Eva Andersson

Eva Andersson (née à  Tranås, Suède) 1,74m

Mannequin de charme suédois, Eva Andersson a fait la Une de nombreuses revues dans les années 70.

La jolie blonde venue du Nord aurait été découverte par un photographe (venu shooter des animaux) alors qu’elle se baignait nue dans le lac Vatter. Malgré ses réticences au premier abord, elle rejoint le photographe dans son studio le lendemain et démarre une carrière de mannequin. A l’aise avec son corps, la nudité ne lui pose pas de problème. Elle refuse cependant de tourner dans un film porno malgré son intérêt pour le cinéma. (Elle serait devenue par la suite hôtesse dans un club de jazz de Los Angeles.)
De 1971 à 1976, on retrouve Eva en couverture ou en portfolio dans la plupart des grandes revues européennes de charme ou plus généralistes: Feigenblatt, Wochenend, FIB Aktuellt, Lektyr, ER, Superking… ou encore les revues françaises International Elite ou Daily Girl.

(Attention, il ne faut pas la confondre avec son homonyme Eva Maria « Tjorven » Andersson, nageuse suédoise médaillée du 4x100m aux championnats d’Europe en 1970 et 6e aux JO de 1972.)

Vintage ou rétro, c’est quoi la différence?

Comme j’en ai marre de lire et d’entendre n’importe quoi, j’ai décidé de vous faire petit rappel historico-linguistique sur la différence entre deux termes souvent confondus et mal employés: « vintage » et « rétro ».
(même si je suis sûr sais que mes fidèles lecteurs sont des utlisateurs avertis de ces deux mots)


Vintage: le poussiéreux

Le vintage se réfère à des objets qui proviennent d’une certaine époque dans le temps: un meuble ancien, une voiture de collection ou une robe des années 30. On parle aussi de vintage pour évoquer des vins qui ont vieillis et sont datés d’un certain millésime. Le terme vintage s’applique en général à des objets âgés d’au moins 15 ou 20 ans: aujourd’hui, les vêtements des années 80, voire 90 sont considérés comme vintage.

Rétro: ça sent le neuf

Contrairement au vintage, le rétro imite ou revisite le style ou la mode d’une époque d’un passé plutôt récent (les années folles, les années 60…). Les objets rétro sont donc des créations qui s’inspirent de telle ou telle époque révolue.
Le rétro vient du préfixe latin retro qui signifie « en arrière » ou « dans le passé », que l’on retrouve dans « rétrograde » ou « rétrospective ». Le terme « rétro » se développe en France dans les années 60-70 et passe rapidement dans le langage anglais. Il s’applique dès lors à la mode, au design, à la musique…: on parle de chanteur rétro ou d’un film rétro.

Un objet neuf ne peut par définition pas être vintage,
mais un objet vintage est forcément rétro.

En musique, les musiciens vintage aujourd’hui sont ceux qui jouaient déjà dans les années 70 et qui continuent -tant bien que mal- à monter sur scène et sortir des disques. Certains sont morts depuis 40 ans et sortent encore régulièrement des disques!

Les musiciens rétro sont plus récents mais s’inspirent de la musique des années 70. On parle aussi de « revival ».
Mais comme les artistes rétro se sont inspirés des années 70 dès les années 80 (et des années 50 dès les années 60-70), certains sont aujourd’hui déjà vintage! Et des artistes rétro peuvent donc s’inspirer d’une musique elle-même déjà rétro! Et en plus, ils utilisent souvent du matériel vintage pour retrouver le son de l’époque (ampli à lampe, guitares, synthés…), son qui lui, est forcément rétro!

La mode s’inspire depuis toujours des époques passées pour créer de nouvelles tendances et ce continuellement depuis la fin des années 60. Aujourd’hui le rétro est dans toutes les boutiques: style bohème des années 70, coupes et couleurs « pop » des années 60, couleurs criardes et coupes extra-larges des années 80, classicisme façon Mad Men de la fin des années 50…
Les fans de vintage ont eux aussi l’embarras du choix avec l’explosion des friperies, brocantes et achats en ligne.

Dans le design et la décoration, le style rétro a toujours existé, puisque le mobilier des diverses époques est constamment réédité (du fauteuil Louis XV au tabouret orange 70s en passant par les tables et chaises nordiques des années 50-60).
Le vintage a lui décollé avec l’essor des brocantes et des sites de petites annonces. Il était auparavant le domaine des antiquaires qui ne s’intéressaient qu’à des pièces très anciennes. Les amateurs de meubles vintage recherchent plutôt des pièces qui ont entre 20 et 50 ans d’âge.
Les architectes puisent dans le passé pour trouver leur inspiration ou refaire ce qui se faisait déjà dans la Grèce et la Rome antique avec le néoclassicisme, par exemple.

On pourrait citer bien d’autres domaines ou le rétro et le vintage sont à la mode:
  • Le retrogaming qui consiste à rejouer à des jeux vidéos des années 70, 80 et 90 à partir d’émulateurs disponibles sur son ordinateur ou en ressortant carrément les consoles vintage.
  • Le sport rétro avec le retour de sports oubliés (frisbee, roller derby, …) et une mode qui puise dans le filon des rééditions: maillots de foot des années 70 et 80, baskets, vélos…
  • L’érotisme rétro qui prône le retour aux modèles naturels, aux scénarios désuets et comiques des vieux films porno et à une esthétique plus romantique et érotique.
  • L’automobile puise à la fois dans son passé en revisitant ses modèles emblématiques (Fiat 500, Ford Mustang, Coccinelle, Alpine…) mais les collectionneurs d’auto anciennes ont toujours existé et on parle aujourd’hui de la vague des Youngtimers pour évoquer les modèles datant des années 70, 80, voire 90. A noter aussi: le retour des mini-motos (Dax, Chappy, Van-Van…) mais aussi des mobylettes en ville.
  • La coiffure, le graphisme, le cinéma, les séries TV, les loisirs créatifs, la hi-fi…



 
Les puristes du vintage vous diront que rien ne vaut la qualité d’antan, que les pièces anciennes ont « une histoire ». C’est vrai dans certains cas, mais c’est aussi bien pratique de pouvoir acheter des rééditions rétro d’objets devenus introuvables! Et puis rien n’interdit de mixer les deux selon ses envies, ses moyens et sa patience (dur dur de trouver la robe vintage des années 60 à votre taille ou le réveil orange des années 70 encore en état de fonctionner).

Pour en savoir plus sur la culture du rétro, je vous conseille l’excellent ouvrage de Simon Reynolds: 
Retromania : comment la culture pop recycle son passé pour s’inventer un futur
A voir aussi: un reportage sur le retour des années 60 avec votre serviteur en modèle-danseur-DJ!

La fin d’un symbole: la blague Carambar

1969: c’est l’année de naissance de la fameuse blague Carambar. Du bon mot pour amuser les enfants, elle est entrée dans le langage commun pour désigner une blague vraiment pas drôle. 
Après plus de 40 ans de bons et loyaux services, la blague Carambar disparait cette année, remplacée par des petits jeux éducatifs et un nouveau slogan « C’est du sérieux »… Mais les pétitions sont déjà lancées pour sa réhabilitation.

Créé en 1954 par l’entreprise Delespaul (à Marcq-en-Barœul, dans le Nord),  à la suite, dit-on, d’une erreur de fabrication, ce mélange de caramel et de cacao s’est retrouvé étiré sous la forme d’une barre finalement découpé en bâtonnet de 6,2 centimètres. Le « Caram’bar » devient très rapidement populaire auprès des enfants qui adorent cette barre qui colle aux dents et que l’on peut tordre, sucer, mordre, étirer… Et puis ils collectionnent les points D.H. (Delespau-Havez) sur chaque emballage pour recevoir des cadeaux.

En 1969, les points sont remplacés par des blagues imprimées à l’intérieur de l’emballage.A l’époque, les enfants peuvent envoyer leurs meilleures blagues, charades, devinettes… qui sont ensuite sélectionnées par un jury, afin de gagner leur poids en Caram’bar! La blague devient un des atouts presque aussi important que le goût:

  • « Un homme tourne un film de Tarzan, et l’acteur principal se plaint : A chaque fois que je m’accroche à une liane, le metteur en scène dit : « coupez ! »«  
  • « – Maman, maman, l’armoire est tombée!
    – Mon dieu, il faut prévenir ton père!
    – Il le sait déjà, il est dessous. »
     
  • « Quel est l’animal le plus heureux ? Le hibou, parce que sa femme est chouette. »

Dès la première année, le magazine Pif-Gadget inclus dans son n°42 (le 8 décembre 1969) un encart avec « un gadget qui se mange » où l’on trouve collées 2 barres du célèbre caramel. Une belle publicité avec 300.000 numéros diffusés!

Au cours des années 70, Caram’Bar se transforme et de nouveaux goûts sont lancés:

  • En 1972, Caram’Bar s’allonge jusqu’à 10 cm et devient Super Caram’Bar.
  • En 1973, les Caram’Bar aux arômes artificiels de fruits apparaissent: fraise, orange et citron.
  • En 1977, Super Caram’Bar perd son apostrophe pour devenir Super Carambar et perd par la même occasion 1,5g (il passe de 12 g à 10,5g toujours pour 10 cm). Le Carambar saveur réglisse est un échec commercial.
  • En 1984, Carambar, désormais propriété de Danone, n’est plus Super: Il rétrécit à 8,5cm (pour 9,4g). La même année est lancée le goût cola.

Carambar détient aujourd’hui en France la 2e place des ventes de confiserie auprès des enfants (derrière Haribo) mais est n°1 des bonbons vendus à la pièce (devant Chupa Chups et Malabar).

La fin des blagues signera-t-elle son déclin ou est-ce un simple coup de pub pour faire réagir les consommateurs avant de revenir à l’ancienne formule?
[EDIT: C’était bien une blague pour faire un gros coup de pub!]

Pour les grands enfants nostalgiques, 2 pubs souvenirs de 1972 et 1980: